9 compétences pour devenir un leader efficace

Les fondateurs et les dirigeants ont besoin d’un certain état d’esprit. Cela n’a même parfois qu’un rapport indirect avec sa propre formation et son expérience professionnelle, car même de jeunes étudiants peuvent se distinguer en tant que fondateurs et obtenir de grands succès. Mais quelles sont les qualités que les fondateurs et les dirigeants doivent posséder ?

1. La base : soft skills et compétences professionnelles


Personne ne naît leader. Il est certainement plus facile pour certaines personnes d’assumer le rôle de leader, mais même les leaders nés reçoivent beaucoup en cours de route. Les soft skills et les connaissances sont plus importantes.

Vivre, c’est apprendre – un bon dirigeant est conscient qu’il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne quelque chose d’utile. Les créateurs d’entreprise en plein essor ont justement besoin de ce processus d’apprentissage pour mener leur propre entreprise au succès.

Formation continue directe – elle est directement liée à son propre métier et à son secteur d’activité. Les fondateurs et les cadres doivent se former pour rester à la pointe du progrès. Si ce n’est pas le cas, même les stagiaires peuvent être plus avancés en termes de connaissances. En outre, il est également important d’améliorer en permanence les compétences de gestion et les compétences non techniques, ce qui peut également être réalisé par le biais de formations continues spécifiques.

Formation continue indirecte – elle se déroule loin des cours, mais est liée à l’entreprise. Les fondateurs en particulier apprennent souvent beaucoup de leurs collaborateurs en cherchant ensemble des solutions. Il est aujourd’hui extrêmement important d’être ouvert à la formation, même par des personnes ‘subalternes’. Après tout, chaque collaborateur a une raison d’être dans l’entreprise. Et aucun cadre ne peut tout savoir – les collaborateurs sont présents pour cela.

2. Un certain sens de l’humain : l’empathie

Les bons dirigeants sont empathiques. Cela ne signifie pas qu’ils laissent tout passer, mais ils sentent quand un collaborateur a justement des problèmes et réagissent en conséquence.

Quelques exemples :

  • Famille monoparentale – un(e) collaborateur(trice) arrive souvent plus tard. Un bon cadre le remarque et demande si, par exemple, le jardin d’enfants est fermé et si l’entreprise doit voir s’il n’y a pas de possibilités de garde. Un mauvais manager ne voit que les retards, sans s’intéresser aux raisons. Manque de concentration – un très bon collaborateur fait des erreurs.
  • Un bon manager essaie d’en trouver la raison. Il se peut que le bureau commun soit trop bruyant pour que le collaborateur puisse se concentrer correctement. L’empathie ne s’apprend pas, mais elle vient automatiquement en s’intéressant à l’individu lui-même. Les discussions au sein de l’entreprise, avec les différents collaborateurs, ou même le simple fait d’écouter les conversations au sein de l’entreprise, aident déjà.

3. Critique constructive et cohérence

Les deux critiques peuvent concerner le même travail et le même poste, mais elles sonnent tout de suite de manière totalement différente. Les cadres et les fondateurs doivent faire de la critique constructive leur propre cheval de bataille, car c’est le seul moyen de progresser à long terme.

En principe, la devise est que le collaborateur veut toujours donner le meilleur de lui-même.

Les fondateurs et les dirigeants doivent tracer une voie claire sur la manière dont ils veulent diriger. En même temps, ils doivent prendre conscience de ce qui est important pour eux personnellement. Est-ce intéressant si les collaborateurs arrivent avec cinq minutes de retard le matin, mais restent une demi-heure de plus le soir ? Y a-t-il une raison à cela ? Certains jardins d’enfants n’ouvrent qu’à 7h30 – selon le trajet, cela pourrait être juste pour commencer le travail à 8h00.

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4. Penser pour l’équipe

Les bonnes entreprises savent que, de l’agent de nettoyage au cadre supérieur, chacun a sa part de réussite. L’esprit d’équipe est important, même si dans chaque équipe, c’est le maillon le plus faible qui donne le ton.

En principe, c’est l’esprit d’équipe qui doit être encouragé, pas l’esprit de compétition. Dans de nombreuses entreprises, l’équipe créative s’oppose à la production et à la comptabilité. C’est une erreur, car même les esprits les plus créatifs sont perdants si la production ne produit pas et si la comptabilité fait les comptes.

5. Déléguer et imposer

Aucun fondateur ni dirigeant ne doit assumer toutes les tâches lui-même. Les tâches qui ne doivent pas être accomplies de manière ciblée par le fondateur sont déléguées. Cela permet d’alléger la charge de travail et de se concentrer sur les tâches importantes pour l’entreprise dans sa propre position. En outre, les dirigeants ne devraient pas laisser planer le doute sur leur capacité à s’imposer, malgré des critiques constructives et un style collégial.

6. L’humour est humain

Un bon dirigeant et un bon créateur d’entreprise savent rire d’eux-mêmes. Il arrive à tout le monde des erreurs ou des mésaventures. Celui qui en rit gagne des points de sympathie et fait ainsi preuve d’une humanité qui ne devrait manquer dans aucune entreprise.

7. Les collaborateurs sont au centre de l’attention

Un artiste peut créer seul un tableau, un musicien peut composer un morceau et l’auteur écrira seul un manuscrit. Mais dans les entreprises, ces performances individuelles n’existent pas.

8. Prendre des décisions est un art

Il y a toujours des situations dans le quotidien de l’entreprise qui exigent des décisions claires. Qu’il s’agisse d’économies importantes, d’investissements ou même de licenciements, il n’est souvent pas si facile d’initier de telles choses. Nous nous réfugions souvent dans une réflexion permanente sur la situation, mais sans décisions, une entreprise ne peut pas avancer. C’est pourquoi, après une analyse approfondie de tous les facteurs, il convient d’agir en conséquence.

9. Reconnaître ses erreurs et assumer ses responsabilités

Un exemple de football : le match est perdu et le gardien de but se présente devant la caméra : « J’ai absolument raté mon coup aujourd’hui, la défaite est de ma faute ». On pourrait alors discuter du fait que le gardien de but n’est que la dernière ligne de défense, mais il prend la responsabilité sur lui. Les cadres et les fondateurs devraient également assumer la responsabilité en cas d’erreurs et de faillites et expliquer ouvertement leur part de responsabilité.

Réussir avec le bon état d’esprit

Celui qui, en tant que fondateur ou cadre, reste toujours à la pointe de l’actualité, suit régulièrement des formations et cultive en outre un style constructif, pose la première pierre de son propre succès. La concurrence pour les bons collaborateurs va s’intensifier à l’avenir, de sorte qu’une bonne ambiance de travail avec des responsabilités claires deviendra de plus en plus une obligation pour les entreprises.